George Sand et la vision d’une éducation moderne des femmes

Résumé :

George Sand se montre porteuse d’un projet ambitieux relativement à l’éducation des filles. Elle est souvent consternée de voir combien l’éducation des filles est encore étroite, pauvre et superficielle.

La femme, d’après Sand, est douée d’un esprit ouvert qui la destine à une éducation égale à celle des hommes. Pourquoi donc priver les femmes d’étudier certaines matières, dont par exemple la philosophie, sachant que cette matière est le fondement même d’une éducation laïque ? De ce fait, l’écrivaine se place d’emblée du côté d’une éducation qui se fait hors discrimination. Tant que la différence des deux sexes est pensée en termes d’infériorité, l’éducation des femmes ne mène pas vers leur émancipation.

Sand peut être étudiée comme étant un exemple d’une écrivaine du XIXe siècle qui critique l’éducation traditionnelle qu’elle considère comme une « formidable machine à décerveler les femmes[1] ». La romancière, tel qu’elle le montre dans ses textes, a toujours cru en la capacité des femmes à devenir des individus émancipés grâce à une éducation laïque et moderne. Elle conteste, à travers de nombreux textes romanesques, l’éducation classique qui ne produit que des femmes asservies et soumises qu’on peut facilement contrôler.

Mots-clés : George Sand, éducation, émancipation, femme, égalité.

Résumé

Introduction

Sand fait de l’éducation le socle de son projet relatif à l’émancipation féminine. Dans la pensée sandienne, c’est « l’éducation d’abord [1]». Au sein de l’univers fictionnel sandien, la romancière centre son intérêt sur l’éducation et cela peut s’expliquer par le rôle que celle-ci a joué dans sa vie personnelle. Sans éducation la romancière n’aurait très probablement jamais pu devenir ce qu’elle est devenue.

Sand a eu la chance d’accéder à l’instruction, chose rarissime de son temps. Sa grand-mère, qui était une grande lectrice, lui accorde beaucoup de liberté. L’écrivaine, alors qu’elle est encore très jeune, a le droit de consulter tous les ouvrages qu’elle désire dans la grande bibliothèque de Nohant. La grand-mère avait incité sa petite fille à fouiller dans les livres, et à découvrir les grands auteurs et philosophes du XVIIIe siècle dont les idées ont ouvert l’esprit de l’auteure à maints égards. On comprend alors pourquoi l’auteure insiste tellement sur l’importance de l’éducation dans ses textes : « étudiez et apprenez tant que vous pourrez, […]  tout ce que vous aurez acquis vous servira à vivre d’une vie souveraine [2]», souligne-t-elle. Qu’elle est d’après Sand le rôle de l’éducation dans l’indépendance féminine ? Quel rapport entre l’éducation et une maternité réussie ? Et quelle image se fait Sand d’une vraie éducation féminine ?

L’éducation et l’indépendance féminine

Toute petite, avec Deschâtres, un précepteur singulier, George Sand accède à un savoir varié : la botanique, l’arithmétique et le latin. Un peu plus tard la grand-mère envoie Aurore Dupin à Paris, au couvent des Augustines anglaises, en vue de terminer son éducation. C’est là que l’auteure apprendra l’anglais, mais aussi les bonnes manières.

Insister sur l’apprentissage des bonnes manières en négligeant l’enseignement des matières fondamentales reflète le peu d’intérêt qu’on accordait à « l’éducation des femmes [3]» au XIXe siècle. Cela est lié à l’état d’esprit dominant. En fait, on croyait que la femme doit, avant tout, être épouse et maman. Hormis ces deux statuts, la femme n’était pas reconnue socialement. À l’époque, la société française « exalt[ait] ces qualités [4].» Comment changer ce genre d’idées sociales ? À cet égard, l’écriture se révélait un moyen efficient, mais il faut procéder doucement pour ne pas choquer le lectorat. C’est ainsi que, et dans un premier temps, Sand prêche pour l’instruction de la femme afin que celle-ci puisse accompagner son conjoint, supposé cultivé lui aussi, sur la voie du progrès social.

L’écrivaine met cette idée en exergue à travers l’exemple de Tonine dans La Ville Noire. L’héroïne est une femme forte. Elle décide d’organiser seule la cité coutelière de Thiers. Pour y parvenir, elle reporte à plus tard le moment de se marier. Elle n’accepte de devenir épouse que lorsqu’elle s’avère vraiment l’égale de son mari au niveau de l’instruction. Femme et ouvrière, Tonine épaule son conjoint, le propriétaire de l’usine.

 « L’horizon de Tonine s’était agrandi. Elle avait voulu entendre de son mieux la science et les arts de l’industrie qu’elle avait à gouverner, […] elle s’était mise au courant du mouvement industriel et commercial de la France [5]», souligne la romancière.

L’éducation de Tonine lui a permis non seulement de devenir l’épouse d’un homme riche, mais aussi une cheffe d’industrie digne de ce rôle. Un autre exemple peut être donné par Nanon qui, par l’accès à l’éducation, aboutit à son « indépendance [6]» matérielle. Elle devient capable de s’occuper par elle-même des biens qu’elle a obtenus. L’instruction de l’héroïne progresse graduellement. Elle acquiert ainsi une indépendance d’esprit qui préfigure une autonomie plus large au niveau financier, moral, intellectuel et passionnel. Ainsi, si la relation de Nanon et Émilien évolue en amour, c’est grâce à l’éducation que celle-ci a reçue. C’est donc tout naturellement que l’héroïne s’interroge sur de nombreux sujets, en engageant continuellement des discussions avec son fiancé, comme c’est le cas dans ce passage :

« Ces conversations-là nous instruisaient tous deux, car j’étais grande questionneuse et je voulais savoir bien des choses qu’Émilien […] m’enseignait tout naturellement[7]», atteste Nanon.

Ultérieurement, l’héroïne finira, toujours grâce à son instruction, par épouser Émilien, l’héritier d’une famille noble, et par franchir ainsi les barrières sociales qui séparaient les deux amoureux. Nanon nous apparaît comme le modèle idéalisé de la femme, tel que Sand le conçoit au XIXe siècle. Ce personnage féminin réunit toutes les caractéristiques qui lui garantissent « l’émancipation [8]» et lui permettent de réussir sa vie en tant que femme autodidacte et épouse, selon la philosophie égalitaire de Sand.

L’éducation féminine et l’enjeu d’une maternité réussie

L’éducation est alors le fondement même d’un mariage réussi, d’après Sand. Elle s’avère nécessaire, non seulement pour que la femme puisse remplir convenablement son rôle d’épouse, mais aussi pour devenir une maman idéale. Dans le roman sandien (Petite Fadette et La Mare au diable), l’instinct maternel apparaît chez les personnages féminins, dès le jeune âge. Ainsi voyons-nous Fadette qui réussit parfaitement à prendre soin de son frère, en l’absence de leur mère. Un autre exemple, qui corrobore cette idée, peut être donné par Marie qui s’occupe parfaitement bien du Petit Pierre venant juste de perdre sa mère. On s’aperçoit que depuis Indiana, Sand se focalise principalement sur la femme en tant qu’épouse. Néanmoins, à partir de Consuelo qui se ferme sur une scène où le personnage éponyme est complètement absorbé par sa mission à instruire ses enfants, Sand se concentre davantage sur le rôle qu’accomplit la femme en tant que mère moderne.

Il s’agit là de la mission principale que la romancière attribue à Marthe dans Horace. D’esprit éclairé, ce personnage qui a réussi un mariage d’amour, tente d’élever ses enfants selon une approche moderne. De ce fait, en plus de se former au niveau individuel, c’est dans l’éducation de l’enfant que la femme doit s’investir dorénavant. Tout cela, rend capital le rôle social de la femme-mère chez Sand. La romancière soutient, tout comme Flora Tristan, que la femme doit être la moralisatrice de sa progéniture. Donc, garantir une meilleure éducation aux femmes, c’est faire de même pour le peuple. Sans tomber dans la contradiction, l’éducation que peut attribuer la femme à ses enfants, et dans une large mesure au peuple, n’entrave en rien ses revendications d’émancipation. Finalement, les deux éléments vont de pair, puisque la femme fait partie du peuple et en est responsable.

En conséquence, il faut « reconnaître l’urgente nécessité de donner aux femmes du peuple une éducation morale, intellectuelle et professionnelle, afin qu’elles deviennent les agents moralisateurs des hommes du peuple [9]», nous dit Sand. D’après elle, « c’est de la femme que dépend en grande partie la manière de penser des hommes [10]» et donc l’avenir de la société. Théoriquement, c’est la mère qui inculque à son enfant les valeurs justes. C’est elle qui façonne l’enfance de sa progéniture, considérée comme la période la plus intéressante dans la vie de chaque personne. Donc, si la femme remplit convenablement ses devoirs au sein de la famille, son influence se fera sentir de façon bénéfique, au niveau social.

Sand met bien en relief cette idée dans Le Meunier d’Angibault. Là, on se retrouve face à Marcelle de Blanchemont qui décide de se charger « en personne [11]» de l’éducation de son fils. Ce personnage qui fait partie de la classe aristocratique refuse d’accorder cette mission à une éducatrice. Cela ne s’arrête pas là, puisqu’elle s’engage elle-même à instruire son enfant, car elle croit que : « Les soins assidus d’une mère […] seront plus utiles que les leçons superficielles d’un professeur[12].» Les propos de Mme de Blanchemont laissent envisager que George Sand a une vision claire vis-à-vis de l’éducation des enfants. Hormis la mère, nul ne peut accomplir correctement cette mission à la fois individuelle et sociale. Celle-ci doit se faire selon une stratégie nouvelle. Ce concept, la romancière le met en pratique aussi bien dans ses textes romanesques que dans sa vie réelle.

Sand a évité pour ses deux enfants tout isolement. Elle a toujours mêlé Maurice et Solange, même très jeunes, à la vie des adultes. Ils vivaient au milieu des amis de leur mère, partageant ainsi leurs conversations, leurs activités, découvrant leur génie de musiciens, de poètes, d’écrivains ou de peintres. Ils n’étaient pas relégués dans « le coin des enfants[13].» Ce que Sand a voulu aussi pour eux, c’est une éducation multiple, ouverte, large, aérée, enrichie de tous les apports de la diversité de la vie et du contact avec tous les gens, tous les milieux, mais permettant tout de même aux enfants de garder leur spontanéité, leur gaieté, leur fantaisie, même leur espièglerie, sans punitions spectaculaires, sans privations d’aucune sorte. Chaque fois que la romancière l’a pu, elle les a emmenés en voyage, leur faisant ainsi voir des horizons nouveaux, leur expliquant la géographie et l’histoire des lieux. Cela leur faisait découvrir des cultures différentes, des mentalités nouvelles.

Sand retrace toutes ces idées dans Le Meunier d’Angibault où Marcelle engage souvent Éduard dans les discussions des adultes. Elle l’amène toujours avec elle dans ses promenades. Quand la santé d’Éduard décline, l’héroïne n’hésite pas à voyager en compagnie de son fils hors Paris pour respirer de l’air pur à la campagne. Là-bas, ils ne ratent pas l’occasion d’assister ensemble à des fêtes de danse, en vue de s’amuser et de s’initier à la bourrée. En outre et afin d’enrichir l’éducation de son fils, Marcelle tente toujours d’approfondir ses connaissances : « j’occuperai les longues heures que le monde ne me volera plus à m’instruire pour instruire mon fils [14]», atteste-t-elle.

L’éducation des enfants, que Sand accorde entièrement aux mères, devient donc une des préoccupations majeures que la romancière propose à la femme. Toutefois, elle est souvent consternée de voir combien l’éducation des filles, qui seraient ultérieurement des mamans, est encore étroite, pauvre et superficielle. Cette idée, la romancière la met en évidence dans Indiana où elle montre que l’insuffisance instructive de l’héroïne n’est que le résultat de « la déplorable éducation [15]» qu’elle a reçue.

Perfectionner l’éducation féminine est une nécessité

Incontestablement, Sand n’est pas sans savoir, qu’à l’époque, l’instruction donnée aux filles est frivole, et délibérément, très inférieure à celle que reçoivent les garçons, sous prétexte que la femme « a moins de capacités que l’homme dans les hautes études[16].» L’écrivaine n’admet point ce discours pédagogique qui résume l’éducation de la femme aux travaux de ménage et d’aiguille, tel qu’elle l’exprime parlant d’Édmée dans Mauprat :

« Édmée n’aimait pas les travaux d’aiguilles ; elle avait l’esprit trop sérieux pour attacher de l’importance à l’effet d’une nuance à côté d’une nuance et à la régularité d’un point pressé contre un autre point [17]», retrace Sand.

La romancière est loin de détester les ouvrages de couture, car on n’est pas sans savoir qu’elle les accomplissait avec beaucoup de « passion[18].» Cependant, il y a chez elle une contestation de cette idée qui réduit l’activité féminine à ce genre de besognes, ayant tendance à limiter les déplacements de la femme et à emprisonner son esprit.

Contrairement aux héroïnes romantiques comme Emma Bovary ou encore Mme de Rênal qui adorent l’oisiveté, les héroïnes sandiennes comme Fadette, Marcelle, Consuelo ou Jeanne sont des amatrices du « mouvement [19]» physique. Elles donnent libre cours à leur corps comme à leur cerveau qu’elles croient capable de tout saisir. Ainsi, se retrouve-t-on face à Lélia, Édmée et Consuelo qui sont fascinées par la lecture des ouvrages philosophiques. Est-ce un acte anodin ? On ne le croit pas, surtout si on revient à Lettres de Marcie où Sand se demande : « Les femmes, dites-vous, ne sont pas philosophes et ne peuvent pas l’être [20]?» Ce n’est pas, selon toute apparence, pour avoir une réponse que la romancière pose cette question puisqu’elle le sait déjà. Elle sait que « beaucoup d’hommes (…) font profession d’affirmer physiologiquement et philosophiquement que la créature homme est d’une essence supérieure à celle de la créature femelle[21].» Longtemps on a cru que le sexe doux n’a pas les mêmes capacités mentales que les hommes. Autrement dit, la femme n’a pas, selon certains esprits misogynes, cette intelligence nécessaire à la compréhension de la philosophie dont jouit la gent masculine. Un concept auquel s’oppose Sand.

L’auteure met en scène des héroïnes qui consacrent de longues heures à lire Montesquieu et Condillac, et qui, de la sorte, deviennent parfaitement capables de s’engager dans de longs débats portant sur diverses questions philosophiques. Il y a clairement dans leur acte une tentative à démontrer qu’elles sont aptes à lire et à saisir la philosophie, exactement comme c’est le cas chez les hommes. Pourquoi donc priver les femmes d’étudier la philosophie, sachant que cette matière est le fondement même d’une éducation laïque ? Cela est inacceptable d’après George Sand qui atteste dans Lettres à Marcie, encore une fois : « On enseigne la philosophie aux jeunes garçons ; on devrait nécessairement l’enseigner aux jeunes filles[22] ».

Conclusion

George Sand se place d’emblée du côté d’une éducation qui se fait hors discrimination. Tant que la différence des deux sexes est pensée en termes d’infériorité, l’éducation des femmes ne mène pas vers leur émancipation. La romancière tâche alors de montrer aux femmes une voie de salut qui passe, dans ses romans, par la figure de l’héroïne assoiffée d’apprentissage et de culture en vue d’accomplir convenablement son rôle social. Sand se montre porteuse d’un projet ambitieux relativement à l’éducation des filles ; futures mères. Sa critique de l’éducation traditionnelle qu’elle considère comme une « formidable machine à décerveler les femmes [23] » et ses appels à une éducation plus moderne des filles, fait d’elle une visionnaire. Elle a toujours cru en la capacité des femmes à devenir des individus indépendants et producteurs grâce à l’éducation. Une éducation digne de ce nom. Une éducation moderne et égalée à celle de l’homme.

Bibliographie

Corpus

  • SAND (George), Lettres à Marcie, Ed. Palio, Paris, 2014 [1837], 90 p., (Coll. Sable.).
  • SAND (George), Jeanne, Paléo, Paris, 2011 [1844], 382 p., (Coll. Sable.).
  • SAND (George), Nanon, Ed. Actes Sud, Paris, 2005 [1850], 384 p.
  • SAND (George), La Mare au Diable, Ed. J’ai Lu, Paris, 2003 [1846], 144 p., (Coll. Librio.).
  • SAND (George), Histoire de ma vie, LGF, Paris, 2001 [1855], 864 p., (Coll. Les Classiques de Poche.).
  • SAND (George), Le Meunier d’Angibault, Ed. Les Classiques de Poche, Paris, 1985 [1845], 441 p., (Coll. Classiques.).
  • SAND (George), La Ville Noire, PUG, Grenoble, 1980 [1860], 203 p.
  • SAND (George), Mauprat, Ed. Garnier- Flammarion, Paris, 1969 [1837], 314 p.

 

Ouvrages critiques

  • BOUCHARDEAU (Huguette), George Sand, Les Femmes, Ed. HB Editions, Paris, 2004, 169 p., (Coll. ARRETS SUR LECTURES.).
  • BEUVE (Sainte), Pour la critique, Ed. Gallimard, Paris, 1995, 400 p., (Coll. Folio Essais.).
  • BOURKIA (Rahma), Etudes féminines, Ed. PFLR, Rabat, 1997, 180 p.
  • PERROT (Michelle), George Sand à Nohant, une maison d’artiste, Ed. Le Seuil, Paris, 2018, 464 p.
  • HEQUET (Michel), L’Education des filles au temps de George Sand, Ed. Artois Presses Universitaires, Paris, 1999, 269 p., (Coll. Etudes littéraires et linguistiques.).
  • MALLET (Francine), George Sand, Ed. Grasset, Paris, 1976, 434 p., (Coll. Livre de Poche.).
  • ROUGET (Marie Thérèse), George Sand socialiste, Ed. Bosc Frères, Lyon, 1931, 222 p.

 

Articles

  • CHEVELON (Bernadette), « Quelques idées de George Sand sur l’éducation », Les Amis de George Sand, N° 3, 1978, p. 12-22.
  • DIDIER (Béatrice), « Masculin/Féminin chez George Sand », Itinéraire, 1er avril, 2011, p. 85-91.

 

Ouvrages lus pour le besoin de la thèse

  • DIAZ (Brigitte), SIESS (Jurgen), L’Epistolaire au féminin, Ed. PUC, Caen, 2006, 258 p., ( Symposia).

Page 4

[1] BEUVE (Sainte), Pour la critique, Ed. Gallimard, Paris, 1995, p. 43.

[2]B. DIAZ,  J. SIESS,L’Epistolaire au féminin, Ed. PUC, Paris, 2017, p. 94.

[3] B. CHEVELON, « Quelques idées de George Sand sur l’éducation », p. 12, in : Les Amis de George Sand, N° 3, 1978.

[4] B. DIDIER, « Masculin/Féminin chez George Sand », p. 85, in : Itinéraire, 1er avril, 2011.

[5] G. SAND, La Ville Noire, Ed. PUG, Grenoble, 1980 [1860], p. 142.

[6] M. HEQUET, L’Education des filles au temps de George Sand, Ed. Artois Presses Universitaires, Paris, 1999, p. 69.

[7] G. SAND, Nanon, Ed. Actes Sud, Paris, 2005 [1850], p. 173.

[8] ibidem.

[9] H. BOUCHARDEAU, Les Femmes, Ed. HB Editions, Paris, 2004, p. 108.

[10] Marie Thérèse ROUGET, George Sand socialiste, Ed. Bosc Frères, Lyon, 1931, p. 120.

[11] G. SAND, Le Meunier d’Angibault, Ed. Les Classiques de Poche, Paris, 1985 [1845], p. 145.

[12] G. SAND, La Mare au Diable, Ed. J’ai Lu, Paris, 2003 [1846], p. 203.

[13] B. CHEVELON, « Quelques idées de George Sand sur l’éducation », op. cit, p. 26.

[14] G. SAND, Le Meunier d’Angibault, op. cit, p. 177.

[15] H. BOUCHARDEAU, Les Femmes, op. cit, p. 116.

[16] F. MALLET, George Sand, Ed. Grasset, Paris, 1976, p. 163.

[17] G. SAND, Mauprat, Ed. Garnier- Flammarion, Paris, 1969 [1837], p. 117.

[18] G. SAND, Histoire de ma vie, Ed. LGF, Paris, 2001 [1855], p. 190.

[19] G. SAND, Jeanne, Ed. Paléo, Paris, 2011 [1844], p. 126.

[20] G. SAND, Lettres à Marcie, Ed. Palio, Paris, 2014 [1837], p. 112.

[21] ibidem.

[22] ibidem.

[23] M. PERROT, George Sand à Nohant, Ed. Le Seuil, Paris, 2018, p. 45.

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